Nostalgie anticipée
"Les jeunes d'aujourd'hui sont drôlement et sacrément nostalgiques pour des jeunes" (ou un truc comme ça) que je l'ai quelquepart sur un de vos blogs ou autre récemment.
Faisant partie régulièrement hélas des vieuxconsduboutdetabledubar j'ai constaté que certains jeunes faunes, avaient du moins question culture musicale les mêmes références zoreillesques que moi. S'il y a quelques mois la joute était qui est le plus grand fan de Iggy Pop et Queen (ok j'ai lamentablement échoué à leur quizz digne d'un examen baccalauréatique), cette fois le grand escogriffe en face de moi parlait -les étoiles dans les yeux- de ses derniers concerts de Kiss, ZZ top et autres, et que-oh honte-au lycée il aimait bien Bon Jovi (wé comme moi quoi). Et que quand même à cette époque "des années septantes", la musique c'était autre chose.
Nostalgie du temps qui passe, mais surtout de l'époque révolue que l'on n'a jamais connue. C'était aussi le thème du dernier film que j'ai vu. A savoir quelle est cette manie de justifier le vide de son existence par le fait qu'on aurait été bien plus épanoui et heureux si on était né à une autre époque. Chose à laquelle je ne crois pas du tout même si j'ai moi-même un regard attendri par tout ces objets, témoignages et autres qui nous restent du non connu passé.
Alala le carpe diem est difficile.