...c’est que lorsqu’on s’y met on ne trouve pas ça si mal. (Beware: notasse bavarde et non dessineuse)
[D'ailleurs je voulais écrire ze putaindecritiqueléchéeduslip. Oui mais non. Parceque ici ce n’est pas un blog très blabla et que je ne suis pas critique de jeuvidéo (ceci dit si tu m’offres le job hein chuis p’tet au chomedu à la fin du mois) (enfin si c’est pour tester Barbie fait du poney en string ou les Sims jouent au kamasutra médiéval je passe mon tour) (quoique c'est bien payé?)… euh où en étais-je ? Ah oui. Pour faire simple je vais reprendre différents points lus à droite à gauche dans divers avis et vous donner le mien, sans tout reprendre faut pas déconner on n'a pas toute la journée non plus.]
Bon l’histoire avait quand même très mal commencé : j'ai eu le malheur d’essayer la démo. En VF. Démo qui reproduit le prologue du jeu mais avec des personnages déclamant du "Luke je suis ton père" sur le ton d’un acteur de poubellelavie dépressif sous haute dose de cachet lénifiant. Heureusement on peut installer le jeu en VO disdonc ce qui fort appréciable car z'ont l'air d'y croire bien plus les acteurs anglophones dans leur épopée du Dragon et du coup nous aussi.
Un jeu bâclé ?- Alors oui et non, certes le jeu est encore plus linéaire que le premier, on ne peut pas ou peu changer l’équipement de ses compagnons (ni les mettre à poil pour les adeptes du no-cloth-fighting) et les cartes des cavernes/maisons/extérieurs sont toutes faites sur le même modèle (bande de glandus). En fait ils ont surtout révisé la capitale, Kirkwall, pour leur exam de géographie, ça tombe bien, on y passe la plupart du temps donc…
Niveau de difficulté- Non ce n’est pas aussi facile qu’Awakening (jouable fingers in ze nose). Je joue en difficile et en désactivant les tactiques (ouep j’aime pas que l’ordi joue tout seul, autant regarder un film sinon, je contrôle tout le monde et en direct avec la touche pause, gniark) et les cocos faut pas faire son Leroy Jenkins des savannes, ça devient même carrément chaudbouillant avec les dragons je trouve. Donc juste dommage pour le "friendly fire" enfin dommage j'en profite: j'use et abuse du sort de zone sans me préoccuper de mes compagnons. Par contre la sélection de sort/cible est dure de la feuille: gros grrr en perspectives quand le tank s'en va sur une autre cible.
Les compagnons sont nombreux et variés mais on ne peut leur parler que dans leur « maison » (même quand ils sont dans mon groupe, le comble) impossible chemin faisant de leur causer un brin et c’est un peu pas cool quoi. Et ils ont un peu fait un ravalement de façade--- discutable. Les perso du premier opus que l’on retrouve ici bas sont plus moches que dans Origins. Si si c’est possible. (Enfin sauf Flemeth qui roxx sa mère -là à gauche– I wanna be a dragon !) Et Anders n’a plus son Bouh-Ser-Pounce-a-Lot-miaw ! Mais ouf les romances sont présentes. Beware Alistair : j'ai jeté mon dévolu sur Fenris, l’Elfe ronchon et tourmenté. Personnage qui me plait surtout à cause de la voix de l’acteur qui le double car pour l’instant il ne me porte grave pas dans son corazón. Du coup c’est mal bar’ pour la critique « maisquevautlaromancepisboudioulàaussiyadusex ? ».
DA 2 moins attachant ?- Dans cet opus notre avatar, Hawkes, a sa voix. N’ayant jamais Mass Effecté je me suis dit pourquoi pas. Bon au final avec ce système je m’attache moins à mon personnage, et je trouve « ma » voix un poil pimbêche. J’ai lu qu’on s’ennuyait dans ce jeu. Je ne trouve pas, il y a bien une histoire, contée de façon fort originale, on suit les flashbacks et faintaisies du conteur, moults quêtes pour aider/plumer son prochain bref le pack classique. J’avoue être moins emballée que dans le premier jeu mais peut être est-ce parce que je connais déjà l’univers… ou qu’il y a moins d’engeances… (Forcément l’Enclin est fini) ou bien parce qu’Origins débutait très sombrement et on était dans le bain à mousse de la morositude dès le début tandis que là le discours est plus léger et puis l'histoire se traine au début... je la trouve plus prenante dès l'acte2 (j'en suis là). (Et puis bon. Manque Alistair... et sa rose, tant de beauté au milieu de tant de noirceur et j’ai pensé à vous et mbrfmrbf--- mais je m’égare). L’histoire a quand même sa part de noirceur (ain’t Bisounours in this land either) et son effet sanguin… sauf qu’on n'en est plus éclaboussé de la tête au pied dès qu’on zigouille du mécréants et c’est fort dommage. A noter que certaines quêtes sont, je trouve, tout simplement jouissives comme celle de Varrick que je viens de finir et que n'ont rien à envier les poutrages de zombies en règle. Et pour finir love sur l’Artwork qui peuple les murs de la ville et les écrans de chargement.
Bon si on résume l'affaire (on relit mon titre)... c'est pas si mal en fin de compte, après tout DA Origins était lui aussi loooooooin d'être parfait, et je vais continuer avec plaisir à poutrer du brigand et essayer d'inviter ce ronchon d'elfe à boire un verre:) Par contre classiquement je me fais tout jeu de rôle avec un rôdeur... j'ai commencé avec un mage et vu la linéarité du jeu va falloir que je me motive à rôder la chose.