Plusieurs mois avant qu'ils ne soient diffusés ou disponibles dans le commerce, s'ils le sont un jour, on peut trouver tout plein d'animes traduites par des fans chevronnés. Les génériques de début ou fin de série sont même en version karaoké pour chanter en même temps (moi j'aime bien, je trouve la pop-nippone des génériques plutôt à chier et du coup ca occupe et surtout ca t'évite de lire les sous-titres qui confirment que les paroles sont à la hauteur de la musique).

Quand plusieurs mois plus tard, on trouve enfin la série sur le commerce, comme on est des pirates bisounours ben on l'achète. Mais ce qui est moins cool c'est que y'a plus le karaoké du générique. Du coup pour chanter, quand le seul japonais que tu parles est phonétique et limité à trois mots euh ben c'est pas terrible.

Je ne sais pas si l'appareil balance une certaine fréquence dans les oreilles pour camoufler les bruits extérieurs mais c'est plutôt bluffant (peut être que je suis en extase devant un truc qui existe depuis un bail, c'est dur d'être à la page). Par contre il y a décidément une loi à la tartine deconfiture (allez laissons le mot attaché). Il suffit que je dise supporter un peu mieux mon prochain-du-train pour rencontrer un specimen de la pire espèce.

La référence au sorcier des mers n'est pas fortuite: Arrietty passe enfin en Helvétie, mais en VF et à des horaires où pullulent les mouflets, parce que c'est bien connu aucun nullipare et amateur d'anime en VO ne va voir un film des studios Ghibli nonon-enfin pas grave (enfin si grave! honte! pouark!) j'vais y aller quand même.

Bon pis histoire de râler tout à fait, faut vraiment que je refasse ma bannière, car avec la nouvelle version de mise en page de canalblog on ne voit qu'elle... pfffffnaaaaflemmedabord.

Quand on aime visiter galeries, musées et expositions des différents pays traversés, on y retrouve parfois, souvent, des tableaux, des vieux frères, vus dans d’autres contrées, autant d’humeurs anecdotes et ressentis différents. Car il est des objets qui voyagent autant sinon plus que les êtres et qui confèrent à l’ensemble une idée de déjà-vu, de que-le-monde-est-petit et de sécurité peut être à revoir ce qui est familier.

Parmi ces tableaux que j’aime beaucoup et j’ai vu et revu, figure celui Krøyer où deux femmes marchent au crépuscule le long de la mer. Il y a dans les teintes presque monochromes de demi-pénombre un quelque chose - je ne sais pas…une émotion peut être ?- que je ne ressens pas dans des représentations plus lumineuses ou colorées.

L’absence de couleur donnerait-elle plus de profondeur ? Je me suis demandé ce que cela donnerait si je tentais de représenter la mer, une plage, en noir et blanc.
Serait-ce comme traverser un été, cet été, haut en gris mais couleurs et lumières, avec l’impression qu’un filtre en a occulté les teintes pour donner, même, au cœur d’août un voile de pénombre crépusculaire?

Et oui mousaillons, septembre déjà! Donc woilàwoilà la bonnasse du mois! Espérons que la vague estivale submerge ce mois de débardeurs, jupettes-raduc, et autres trucs affligeants affriolants portés quand les températures ne font point pointer les tétons, Allez, du bô temps pour ce neuvième mois, corne de brume!!!

A l’heure ou pour moi AB1 est une chaîne à ne regarder que si on est beurré, déprimé en phase terminale, parti pisser, V’là t-y pas qu’en zappant hier je suis tombée sur une émission (présentée par Jacky le vrai, mais en plus vieux) retraçant les années Dorothée avec un épisode de Jayce et les conquérants de la lumiere et la série super gore sur les croissants. Autant Jayce j’étais déçue, autant pas de pitié pour les croissants a super bien vieilli, c’est toujours aussi nul et rempli de blagues pourraves, grave comme j’aime, donc c’est tout à fait regardable. Et puis bon, Nostalgie hein, because la génération Casimir je l’ai loupé de peu mais récréA2 et Dorothée je tombe en plein dedans. En tous cas y’en a tous les soirs jusqu'à chais pas quand donc, j’m’en va me zombifier devant la téloche pendant un certain temps:)!

Parenthèse cependant, les chaussettes rouges et jaune à p’tit pois, elles sont comme ça

Ou comme ça ?

(plus déballage de vieux dessins, chez moi)

Tous les 1er mars c'est la même chose, un groupe de musique umpapa vient foutre le boxon sous ma fenêtre tôt le matin, en ce jour de chômage cantonnal; et après avoir joué 3 morceaux bien pourris et t'avoir bien réveillés, pof, ils se barrent. Bon cette année on a eu de la "chance", il était 9h au lieu de 8h, et ils y ont pas commencés par faire les caporaux avec un sonnet de trompette mais p'tin ce qu'ils ont joué faux! Bref, sur ce, comme tous les 1 mars, j'm'en vais dans un autre canton voir si j'y suis, tschüss!

le questionnaire des 5-7-10 choses inconnues circule pas mal et à la place je me suis fait refiler un nouveau bébé : Raconter son rêve le plus débile et en détail s'il vous plait. Ben le v'là:

Bon pis après je me réveille parceque j'ai vraiment envie de faire pipi en fait! J'vous jure avec ces conneries je vais finir par me pisser dessus un jour! Bref Philippe c'est à toi! Et comme ya pas de raison que vous soyez les seuls à rigoler je le file aussi à sha! parceque j'ai pas fait non plus son dernier questionnaire, à Noé en attendant que je lui fasse itou une gribouille et à Virginie parcequ'elle a l'air bien partie avec les mises à jour:)! Et puis à Shä qui adore les questionnaires (ouille! pas taper!)

En ce moment je retrouve avec joie les salles obscures surtout que c'est la rentrée des p'tits films français, qui plus est diffusés dans mon p'tit trou. Et je dois dire qu'après plusieurs soirées à voir annoner les acteurs de Plus belle La Vie que je regarde toujours -nan même pas honte- je commencais a oublier ce que jouer correctement  voulait dire.
Et donc, là, j'ai eu un gros coup de coeur pour Le premier jour du reste de ta vie de Rémi Bezançon. L'histoire d'une famille racontée en 5 tableaux pendant une quinzaine d'années. C'est frais, juste, bourré d'humour et d'émotions et  même si je ne suis pas arrivée a y trainer mon Geek préféré, c'est pour tout public (sauf si vous n'aimez que les blockbusters ricains biensûr) . La bande son  est super (Vu le titre j'ai eu peur mais Etienne Daho ne chante que le générique de fin-ouf, ce qui n'empêche que j'ai sa chanson dans la tete non-stop depuis 3jours:).  Jacques Gamblin et Zabou Breitman sont très bien comme d'hab, et mention spéciale pour celui qui joue Raph' (Marc-André Grondin)  qui n'est pas vilain à regarder:). Bref bien parti pour être un de mes films préférés de cette année.

Et hop! Un dessin vite-fait (ca se voit hein)

Verdict: La crème brûlée ne vaut pas celle d'une autre marque qui a un nom de patelin du Berry pour ne pas la citer, la crème aux œufs n'a rien à voir avec celle de ma grande-tante (mais alors pas du tout), le lassi à la rose est surprenant mais respect pour la crème caramel!

Et le pourquoi du titre:

Je vote pour G ou H

[edit: toi aussi révise tes drapeaux avec tes stats' de blog: j'ai vu un visiteur de macédoine, leur drapeau est super joli: on dirait un soleil!]

Johan proposait un concours, Alice au pays des merveilles, et j'avais commencé à y gribouiller. Mais comme je ne savais pas comment mettre tout ca en couleurs, j'ai fait un petit essai sur quelques coins de calques et pas trop convaincue, ni sure de comment colorer tout ca, j'ai mis le fichier de côté. Et puis je l'ai oublié, et la date du concours est finie. Alors en attendant de voir si j'y retouche ou pas, je mets une de mes versions  de couleur pas finies sur ce blogounet. Parceque en fait j'aime bien les dessins pas finis, c'est plein de promesses (et surtout ce n'est pas encore tout à fait râté, héhéhé)!

Les suisses dans le train sont bruyants trèèèèèès bruyants (bon je n'ai jamais testé le train-boulot-dodo dans l'hexagone donc je fais sans doute vite des généralités). Rares sont les trajets calmes. Enfin le matin si, l'Homme a presque universellement la tête dans le popotin, mais le soir c'est festival. Et comme je n'écoute pas la musique méga fort, ça ne couvre pas le bruit ambiant, et donc je n'écoute pas de musique. Je viens donc d'adopter la méthode d'un voisin de voyage de train... et je dois dire que je suis moins lessivée le soir en rentrant (par contre si on s'endort, on s'entend ronfler....aaaaaaarg!!!) et un peu moins haineuse envers la nature humaine.

(oui le dessin est penché mais la miss de ce mois vénère la Bénédictine j'vous rappelle)

Finalement nous parvînmes à un compromis somme toute helvétiquement neutre.

On aurait pu mettre un poil plus de cerises (entières) je pense et sans doute une chouille de plus de lait.

(Bon pis fermez les yeux les enfants, de rudes images s'offrent à vous: démarcation s'écrit démarcation et non -quation, et y'a toujours un s à clafoutis)

Parce que ça faisait longtemps que je ne m'étais pas fait une petite session d'auto-apitoiement larmoyant sur le blog.

Et le titre en référence au feux de signalisation sonore de la gare de Strasbourg. J'espère que le gars qui y a enregistré sa voix gagne des droits d'auteurs à chaque déclenchement de ce son digne d'un "les ennemis vous attaquent défendez vous" (pour ceux qui y voient l'allusion) parce que l'intérêt je ne vois pas sinon.

S'il y a une chose que j'adore c'est écraser les champignons. Le petit bruit servi avec la sensation sous les pieds et l'odeur des sous-bois. Je ne le fais (presque pas) parcequ'il parait que c'est pas bien (pourtant on éparpille les spores tainmerdequoi) mais quand en ballade je vois des sentiers de champignons écrasés j'ai une petite pensée pour ces supers Mario sylvestres.

(aaaaah a-a-a-a estebanzia-taolespullsrenfor-oooort
aaaaaah-a-a-a-estebanziataolespullsrenforts
tulutut...ahahah...tulutut... les pulls renforts!)

Nan mais et pourquoi pas le retour du renfort du genou aussi.

(Et oui il y a toujours du scan barbare. Oui je sais qu'il faut lester son scanner pour éviter le flou. Mais Superflemmard eut le dernier mot ce jour là encore)

Il y a des lieux. Où à peine pénétré *pouf* l'enclume de la démoralitude tombe sur les épaules. Pour moi c'est le centre commercial, ce lieu clos surchauffé, bruyant, odorant et peuplé de formes mobiles, floues et traine-savates (des gens quoi). 

J'y retrouve cette situation de déjà-vu (forcément), d'éternel recommencement (re-forcément) et donc de découragement, deencorelàtoi, dejepartirdici, dejeveuxuneautrevie. Et puis on sort les épaules, on serre fesses et dents - barbecouilles!- il faut bien les faire ces courses.

Oui le dessin n'a rien à voir mais z'auriez envie de dessiner des charriots de supermarché vous?

Sorry for those who grumbled me, haven't englished this place for a while. So just wondering about the same boring and have-to-do things that you repeat every week. Tasks the same, lead nowhere, but  meanwhile time passes and you are growing old. And still you need to repeat those things again. (sigh) I hate grocering.

If you want to see ghosts (and ghosts-to-be), no need for haunted castles. Just visit a railwail station on a sunday morning.

Et le titre en référence aux anciennes annonces de départ de train en Suisse, annonces qui ont disparu l'an dernier à mon grand regret pour être remplacées par une phrase beaucoup plus commune.

Je me suis lancée dans plusieurs projets plus ou moins fous. Bien sûr procrastination aidant, pincée de soyonsréaliste et goutte de tempusfugit, certains-beaucoup n'ont pas été menés à bien (ou pas menés tout court). Bon. Mais ô plan diaboliquement génial, j'ai du matériel d'avance en cas de manque de messages de blog.

Là je voulais me lancer dans une putaingdebédéduslipennoiretblanc. Mais au final je me retrouve avec un scénar assez mince et quelques cases plus ou moins travaillées. NonmaisjaimepaslesBDc'esttropdeboulot.

Je continue ma quête-de-la-gribouille-à-la-John-Bauer. Cela n'y ressemble toujours pas, sauf peut être dans le thème et les personnages choisis ("Här ska du få en bit av en trollört, som ingen mer än jag kan leta rätt på"... voici une herbe magique que je suis la seule à pouvoir trouver), mais on ne va pas se laisser abattre.

Il y a certaines expressions, pourtant dans leur histoire sémantichoséthymologique parties du même point, qui finissent par être, quelque part complètement opposées selon le langage.

Les choses naturelles par exemple.

Les natures mortes.

 Je n'ai jamais aimé ce terme. Nature morte. Car ce qui est cueilli n'est pas forcément mort, après tout nous sommes tous tombés de l'arbre depuis plus ou moins longtemps. Et donc pour le langage, aux natures mortes, je préfère l'anglais "still life". La vie suspendue, mais on pourrait aussi y lire "toujours vivant", ce qui correspond bien à tout objet ou scène qu'on immortalise.

Je continue dans la série montéléphonefaitdesphotospourriesmaisj'aimebienquandmême.

Ce banc je l'aime, il a de l'allure. Que la saison soit à l'automne, aux beaux jours ou à l'hiver. Mais je ne m'y suis jamais assise. Parce qu'il est trop proche du chemin qui fait le tour du parc, et qu'il faudrait aussi que je décide de quel côté de l'arbre je désire m'installer. Et si même l'hiver, particulièrement celui-ci qui a des températures plutôt douces (enfin sauf cette semaine où ça pèle velu), ne m'empêche pas de sortir déjeuner, je ne suis pas encore assez folle pour préférer ce banc-là à d'autres un peu plus abrités.

Nononon ce blog ne devient pas un blog photo. Ayant eu récemment un problème de net, j'ai appris à faire fonctionner mon Bluetooth (mmmh... ok... mais pour moi l'association d'idées fut très logique) et ai donc pu transférer les images prises de mon téléphone (ouinonjen'aitoujourspasdesmartphone). Elles sont plutôt chouettes en fait. Elles ont un certain cachet avec leur pourritude, leur bruit de fond, leur flou, on croirait presque que j'ai mis, à dessein, un filtre. A moi les albums de photos de portable décrépites sur facebook !!! (chiche).

Je crois que, mis à part ces clichés, j'ai toujours eu une certaine affection pour ce qui est bancal, "décrépisuet", absurde, tordu, ou laidement sympatique. Peut être parce que sans rien faire de particulier, juste par le fait d'exister, ces objets, ces êtres, expriment déjà énormément de. Et parce qu'ils ne sont pas forcément rassurants, ils m'apparaissent comme étrangement familiers.

"To-morrow, and to-morrow, and to-morrow,
Creeps in this petty pace from day to day,
To the last syllable of recorded time;
And all our yesterdays have lighted fools
The way to dusty death. Out, out, brief candle!
Life's but a walking shadow, a poor player,
That struts and frets his hour upon the stage,
And then is heard no more. It is a tale
Told by an idiot, full of sound and fury,
Signifying nothing."

Il n'y a pas si longtemps j'expérimentais pas mal, en changeant de style (pour autant que j'en ai un) ou en bidouillant photoshop, qui a moult boutons aux effets les plus incongrus le bougre. Or ces derniers temps j'ai le stylet facile, hop on ouvre le logiciel on griffonne et basta.

Bref retour aux essais, bien sûr ça m'a pris plus d'1 heure à produire ce truc qui me rappelle quand même ma voisine de train de jeudi qui brodait un chien-face-bing!-la-porte-vitrée, traduction ça fait un peu dessin pour touriste qui chine les vide-greniers. Mais j'aime bien ce côté ébauche et comme j'assume mon côté vieille fille de la gribouille je le poste.

It's been a while I haven't tested new techniques so I decided it was about time I try something different.