... sont des mots que j'aime beaucoup. Comme tant d'autres, pour leurs sons, leur formes, leur lettres mais aussi leurs sens. Orée, lisière, seuil... Trois mots qui désignent pourtant la même chose -une bordure- aimerais-je donc ce qui est frontière ?

Le mois de janvier bientôt s'achève et je n'ai pas fait de carte de voeux. Je n'en ferai pas cette année, tant pis pour les longtimenosee, tant pis pour le geste, tant pis. Ou tant mieux, s'il est question de changer d'habitudes.

... par choix, et par flemme.

Mais bon, je crois que me revoilà.

Je continue de sortir de mes dossiers de vieux essais/dessins non finis. Juste pour le plaisir de pouvoir mettre à jour un petit peu ce lieu, pour garder un fil, en pied de nez. Mon virtuel Moi n'est pas mort !

...

"Where the harum-scarum magic of small wild creatures meets the magic of Man, where the language of the wind and the rain and the trees can be understood, there we will find the Raven King.”
Susanna Clarke, Jonathan Strange & Mr Norrell.

"voyageur sans bagage, j'etais partie un jour, laissant un livre ouvert (...)"

Dans un monde tout plastique, il existe encore des petites babioles en bois et autres matières naturelles qui résistent encore à l'envahisseur. Ceci est juste une ode aux lampes animées qui ressemblent -en plus simple- aux lampes-cinémas dejenesaisplusquelsiècle.

Comme chaque année, l'envie d'hiberner hors du monde se fait sentir avec l'arrivée du froid. Un peu plus tard chaque fois. Mais le froid arrive de plus en plus tard n'est-ce pas ?

Here stood the Tree Bride

Married to the forest, to her pride

To the Tree she held tight

Since flesh and oak-bark

Melted in one.

Et voilà, on pose son crayon une quinzaine de jours et rien ne va plus. La reprise de l'encre sans filet ne s'est pas faite sans anicroche. Heureusement, la magie des petits traits permet de camoufler.

J'avoue avoir joué du filtre pour cette image et je me demande encore si je ne préfère pasla photo brute originale.