“If you see the dragon fly, best you drink the flagon dry.”
Un autre Dragon masqué. Yé !
Un autre Dragon masqué. Yé !
Parce que mon précédent ailleurs avait encore trop la couleur d'ici, j'en laisse un autre un peu plus abstrait.
Je pourrais dire que ce dessin a été inspiré par une demoiselle croisée hier (ou autre) toute de steampunk vêtue, comme on en croise de plus en plus ces temps. Je pourrais aussi dire que si elle a les mains vides c’est parce que je ne finis jamais mes dessins, en ce moment encore moins, que je voulais inventer un truc à vapeur pas possible (du genre ouvre-boîte-inutilo-spectaculaire) et que je ne l’ai pas fait. Ou encore je pourrais pseudophilosopher sur ceux qui hélas-heureusement-incidemment-parlaforcedeschoses n’ont plus rien en main et ont du mal à (re)trouver-chercher-créer un nouvel objet. Mais en fait non. Je parlerais d’un truc qui n’a rien à voir. Un groupe que j’ai découvert par hasard il y a une ou deux semaines, dont j’ai écouté un titre en boucle, puis deux, puis plein. Other lives. Ils sont programmés cette année au Paléo, et j’espère vraiment qu’ils se produiront ailleurs car j’aimerais beaucoup aller les voir (ailleurs) sur scène (si j’y suis).
... Ever drifting down the stream- Lingering in the golden gleam- Life, what is it but a dream?”
Il y a ces films qui vous touchent en direct. On les aime, on les vit, ils nous transportent. Et puis il y a ceux qui vous font pester. Pester de ne pas rentrer dans l’univers, de rester de marbre devant ce personnage, son histoire, de ce qu’il traverse et qui ne devrait pas nous laisser étranger. Mais de ces films dont on est resté à la porte, à la grille en fer forgée du domaine interdit, il reste parfois des images. Celles que l’ont se remémore après coup. Qui vous font apprécier le film. Plus tard. De Oslo 31 août il me reste ces paysages en demi-teintes, ces moments hors du temps et poétiques de simples petits et touchants plaisirs entre les passages plus rythmés, plus enlevés mais pas forcément plus ancrés dans le réel. De cet acteur qui semble porter sur ses épaules tout le film, de son rôle qui a en lui toute la tristesse des êtres à bout de souffle. Cette sensation de ce personnage, d’être au milieu et à la fois spectateur du monde, de l’écouter, le regarder avec une infinie tendresse et pourtant s’y sentir complètement étranger ou exclu. Et ce sourire. Infiniment beau, triste. Ce sourire qui n’y croit plus.
Il y a ces films qui vous touchent en direct, et ceux que l'on apprécie quand on y réfléchit.
Une remarque en post-script alors que je cherchais une bande annonce dudit film. Il y a la version sous titrée française et anglaise. C'est étrange, outre le découpage, la version anglophone qui s'attarde peut être un peu plus sur les paysages. Je ne sais pas si c'est une généralité, cette différence traileresque entre ces deux pays, mais la première déroule juste des bribes d'images quand la seconde se doit d'être textuelle, d'expliquer, d'inclure forcément un but ou une action, de mettre en avant l'homme dans la machine, "one man", "one city" et peut être aussi d'inclure un certain regard, un parti-pris, dans ce tic-tac contre la montre, qui n'est pas forcément ressenti de cette façon selon la personne qui regarde le film.
Je voulais intituler pompeusement dans la langue de Remue-Poire cette image d'un Spark in the Darkness. Et en cherchant parmi le world wide Oueb quelques textes ou mots (ouinon je n'ai pas la citation infuse) sur le sujet (afin de garnir de quelques belles pensées l'image que voici) (que le titre ne soit pas seul à être pompeux), je suis tombée, entre autres, sur le wiki des transformers (wé le truc que des voitures elles fusionnent dans le ciel pour former un robot géant. Transformers : du mot formers donc et du latin trans- (pour travelo-hum-travestissement). Loin de moi l'envie de me moquer du cosplay-en-bagnoles-volées mais..euh... z'êtes pas allé trainer sur l'épisode 23 de ce wiki auquel ce titre (qui n'existera pas) renvoie. (Gosh! There's darkness everywhere).
Figuraient ce jour parmi les mots-clefs de ce blog. Je ne sais pas si l'orchestre existe réellement ou si Emir K. veut se lancer dans la batterie de cuisine, et même si nonmercisansfaçon je ne goûterai pas ce plat, j'ai aimé le nom.
Dimanche dernier j'ai ouvert le troisième livre du week-end. J'ai cru à. l'espace de quelques heures. Et puis en fait non. J'ai eu envie de me vider l'esprit mais j'en avais marre du lac il était déjà trop tard pour la forêt ou prendre un train pour ailleurs et puis cela faisait un moment que je n'avais pas dessiné de "villes". Il faudrait vraiment un jour que je passe du temps à m'essayer aux couleurs et à cliquer sur divers boutons.
(Et après je me demande où et comment filent les heures.)