Il y a une chose que le jeu en ligne ne nous donnera jamais: une aventure épique, un jeu de rôle parfait et des compagnons d'armes qui jamais ne vous diront lol ou afk.

Après une désertion de quelques années des RPG pour le plus grand désespoir des fans de Baldur Gate (voire NWN), depuis la fin d'année est (enfin) sorti (putaing) "Dragon age Origins" qui renoue avec grandiose avec  chasses aux dragons et autres villainetés, qui, c'est bien connu,pullulaient au moyen-age.

J'avoue qu'au début, en voyant des images de ce jeu, il me semblait plutôt en retard graphiquement et j'avais peur d'être déçue. Bon certes on se croirait encore sur Oblivion (ben oui ca date déjà!) mais on passe vite outre (contrairement au très -IMHO- pourri NWN2). Et puis c'est sanglant. BEst-ce parceque maintenant tout les jeunots sont sur les jeux en lignes que les développeurs ont décidé de privilégier les vieux geeks? En tout cas pari gagné, on ressort de ses combats dégoulinant et on reste un moment tâchés, ca a de la gueule cornedouille!

Enfin les romances. Alors que précédement l'avatar feminin ne se tapait que des tapettes (Exception faite de Valen dans la deuxième extension de NWN1, aaah mon Valinou!), là on est gâté(e) que l'on aime les aventuriers du même sexe ou de celui opposé, le scénar est bien ficelé. Mon choix s'est porté sur Alistair (même si j'ai ponctué mon jeu de sauvegardes stratégiques pour conter fleurette à tous). Alistair donc. Noble, preux et valeureux pallaisson templier et son humour décapant. Un peu trop gentil et propre sur lui mais que voulez vous il a à mon endroit de belles paroles, dignes du plus romantique téléfilm  allemand ou ricain d'après-midi, que secrètement et honteusement on a toujours eu envie d'entendre. Et puis les batailles dans la sueur et le sang ca vous rapproche...

Et un screenshot de mon chouchou, les yeux brillants, (soupir) devant mon personnage en robasse décolleté mormon integral!

Et si l'anglais ne vous rebute pas, voici l'excellente chronique d'un joueur, qui, lui aussi en pince pour l'héritier au trône de Féralden et s'exprime bien mieux que je ne saurais le faire.

Avec la féminisation à tout va des titres et professions, doit-on dire "-fille! un café s'il vous plait" maintenant?

Z'avez vu comme j'ai subrepticement intercalé une miss pour décembre (car je n'en n'avais pas fait) et janvier réunis, si c'est pas diaboliquement génial ca hein!

En attendant la vraie, de carte de vœux, à tous : une très bonne année!
(Et pour le titre une chanson d'Emilie Simon de l'album katebushien que je trouve pas mal du tout, The Big Machine)

Comme quoi hein la thèse même quand c'est fini y'en a encore.

Allez à l'année prochaine!

Et quitte à rester dans le thème, j'ai changé la bannière!

Ha-hem ca craint du boudin hein? Mais pour ma défense le temps fut court, sombre et rempli. Et je n'a pas gribouillé non plus. Enfin pas à la tablette. Mais dans le train, en réunion, séminaire, tout plein. Donc en attendant d'être tablettement plus prolixe, je vais p'tet envoyer ci et là quelques scans.

Voilà sinon Genève, ville de travaux (enfin pour l'instant, soyons franche, vu ce que j'en ai vu, je dirai Suisse, pays de villes en travaux), et itinéraires de bus qui changent. Hier passage, en bus donc, devant la boutique (il a une boutique?) de Jean-Paul Gaultier. J'aime ces passages éphémères et rapides ou la vision se fait morcelée comme un rêve et sans doute plus féerique que la réalité. Bref à moi de remater ca ce soir et de voir si je déchante, mais je garde d'hier soir une impression de froufrous, volumes, couleur, belle époque, folie, too-et pas-assez-much... (soupir) Du coup désolée Georges, tu peux remballer ton café, tu ne fais pas le poids, Jean-Paul si tu veux une égérie taille Hobbit, bouge pas, ch'suis pas loin, huhu!

Lors d'un de mes nombreux et précédents voyages, il m'arrive de sympathiser avec mes compagnons de fortune plus bavards que de coutume (je n'engage jamais la conversation). Une fois après avoir parlé littérature, art et autres joyeusetés culturelles avec une personne qui lisait le même roman nous en étions presque arrivées à échanger nos facebook/mails/blogs/whatever respectifs. Et c'est alors que la conversation a dévié sur disons le désir matériel. Ma voisine se dit lassée de ceux qui en veulent toujours plus, gagner plus et que hélas c'est une tendance qui se généralise. En quoi je réponds que pour moi ceux qui disent cela ont un confort matériel non négligeable et que moi je n'ai pas honte de dire que je désire plus, ca ne me parait pas extravagant vu ma situation actuelle et que je me souhaite d'avoir dans le futur de quoi  changer d'avis et raisonner comme elle. Nous continuâmes gentiment notre babillage tout le long du trajet blabla nous souhaitant courage-bon rétablissement- etc pour la suite mais non il n'y eu pas d'échanges de mails cette fois-ci.

Je trouve que le cadre ca chie un peu mais bon tant pi-snirflfl-is.

Autre découverte musicale: Chris Garneau. Une voix simple et enfantine, une musique légère et un gros coup de cœur pour moi, dont les titres Dirty Night Clowns et Fireflies. Bon et je me relis la saga de l'Assassin Royal de Robin Hobb, ce qui explique également le Fou de ma gribouille.

J'ai acheté la semaine dernière, le nouvel album pour adulte et donc je présume très ziziteux de Zep. Je présume oui car voilà, le volume est vendu sous plastique et haha! Je ne l'ai toujours pas déballé ni feuilleté (enfin si un peu dans la librairie quand même). L'enrobage préviendrait-il tout effeuillage? Ou l'emballage ne garderait-il pas plutôt toute la saveur et promesse future? Oui parlons bref et moins chichiteux: j'ai peur d'être déçue.

Bon tant qu'on en est à la mise à jour de blog autant misajourer musicalement aussi. Enfin c'est pas du tout nouveau mais j'ai récemment entendu de nouveaux morceaux d'Interpol. Crus-je. Sauf que ce n'est pas Interpol mais le chanteur, Paul Banks, qui s'est soloté un album en Julian Plenti, et ca m'a l'air bien sympa.
Et sinon Editors et son titre Papillon. Titre dont j'adore la rythmique. Ne me demandez pas les paroles, je ne les comprends pas, en les lisant sur le web non plus. Editors que je connaissais sans le savoir par leur titre Munich qui passait tout plein souvent sur les ondes strasbourgeoises de radio en construction il y a 5 ans ouidéjaputain.
Bref avec le dernier Placebo que je n'ai toujours pas acheté (et qui -ouf- m'a l'air d'être finalement très comme les albums d'avant, tant mieux j'aime pas le changement) il y a là de quoi se faire sérieux une virée à la fnac chez mon disquaire indépendant préféré.

Et pour finir en beauté ce tour musical, si vous êtes ventilos comme moi de Dominique A, voici son concert à emporter (donc je viens de découvrir le site de ce chouette concept), et l'interview qui va avec. De quoi donner envie d'habiter Paris d'être son Antonia!

Cher Blog,
Cela fait oulala la lala la que je ne t'ai pas consacré du temps. Que veux-tu du temps déjà j'en ai moins et celui que jadis je te consacrais ben il est désormais dédié à :

En attendant la fin de cette lune de miel, qui comme la jeunesse, ne sera pas éternelle, je te souhaite, petit blogounet, bien du courage pour traverser cette mauvaise passe ou les confidences se font rares (oula j'ai abusé et mal usé de la virgule dans cette histoire).
Bien à toi,
Tralala.
(ô joie on change d'heure du bon côté en cette partie de l'année)