"Quand tout est gris, que je n'aime pas ma vie, j'me fais croire, j'me fais croire, j'me fais croire..."
Emmène-moi dans un bel ailleurs.
Semblent demander les internautes. Ou pour être plus exacte, la chanson de Mogwai dont j’avais dédié un message attire fréquemment des visiteurs-lecteurs. Mais comme, de façon très subjective, j’en aime autant le titre que je ne trouve pas cemorceaugénial, j’en conclus que seule la destination compte. Destination qui, si elle est commune, est propre à chacun de nous. J’ai entendu récemment une discussion sur la réalité, qui n’est que fiction, puisque perçue différemment selon les individus. Ce qui semble évident mais avant de l’entendre je n’y avais jamais songé. Cela reviendrait-il à se dire que pour s’évader, nul besoin de partir ou s’enfuir très loin mais simplement changer sa perception du monde ? Ca ne va pas changer les habitudes des consommateurs d’alicaments tout ça. Ni ceux qui se sentent déjà étrangers, dissemblables.
Mais a-t-on besoin d’étiquettes ?
Et à lire ceux qui se refusent d’appartenir à un genre, un mode, une idée,une foule, qui s’y refusent si fort que leur absence d’étiquette en devient tout de même une, à les lire donc, on se rend compte que nul n’aime vagabonder seul hors des sentiers battus.
Emmène-moi dans un bel ailleurs. Emmène-nous dans un bel ailleurs. Take us somewhere nice.