Nous sommes des chimères
En dessinant ceci j’ai écouté France Inter qui recevait ce soir Didier Raoult un scientifique décrit comme anticonformiste, que je cite pour mon titre. J’ai apprécié l’homme, pas en lui-même je ne le connais pas, mais le visage, le portrait qu’il a laissé apercevoir. J’ai aimé qu’il parle de la chance, sa chance. J’ai aimé qu’il s’amuse. J’ai aimé ses protocoles JeNeSaisPas. J’ai aimé que la science, la recherche, la médecine l’amuse, et que s’il y travaille encore et toujours, c’est pour cette raison. J’ai aimé qu’il avoue chercher, chercher dans les corbeilles, les artéfacts, ce que l’on ne veut pas voir, ce qui ne s’explique pas, surtout selon son hypothèse de départ. Parce que c’est tellement fréquent d’ignorer ce que l’on ne comprend pas. J’ai aimé qu’il souligne qu’on ne savait rien, qu’on ouvrait juste une fenêtre, que dans celle-ci on observait et tentait d’expliquer les choses, mais qu’on ne pouvait pas être dans le vrai, puisqu’on ne voit pas tout. Anticonformiste ? Et pourquoi ? Pourquoi faudrait-il que celui qui cherche, s’attarde, se dirige vers l’impossible ou l’inexplicable pour diriger ses intérêts de recherche ne soit pas la norme ? Et puis… pour trouver, expliquer, fureter, il faut surtout être hors-norme. J’aurais aimé surtout avoir la chance de croiser la route de quelqu’un qui pense comme lui. On ne peut se détourner de la recherche comme de tout autre centre d’intérêt si on vous laisse ouvert les possibles.
Et puis après il y eut une émission sur la photo.