Vagabondages.
Tout en griffonnant ce dessin-là, je me disais que je remplissais beaucoup, ces temps, mes carnets de Méduses, de chimères aux cheveux et autres plus ou moins serpentés. Et puis j’ai repensé à mes présentes lectures qui sont toutes de près ou de loin portées sur la religion (au passage, Le Moine de Matthiew Lewis, version bouquin donc, c’est aussi pire que le film, du galimatias de jolis mots pour enrober du n’importe quoi) et à cette fâcheuse histoire d'il y a quelque temps où un ouvrier avait fait scandale en personnalisant sa gargouille du visage d’un collègue-artisan de confession non-catholique. Ce qui m’a conforté dans l’idée que la gargouille n’est souvent pas, de loin, le personnage le plus diabolique... Les gargouilles... J’aime beaucoup les gargouilles.... Et c'est alors que j’ai repensé aux Daemons, les compagnons-alter-ego de la trilogie HisDarkmatérialesque de Philip Pullman. Et pourquoi devraient-ils prendre la forme d’un réel animal et non pas celle d’un fantasque être ces daemons ? Et puis… au final le dessin avait bien avancé alors je me suis arrêtée de vagabonder là.