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J'aime pas les quenelles
13 septembre 2011

"Ouvrez les yeux, regardez nous y sommes, derrière ces portes d'entrée, rien ne fût imaginé plus beau en somme"

septembre 2011 copie

Miss gribouillée sous le son d'Avatar de William Sheller, d'ailleurs en y repensant, le thème se prête plus au couplet "entre flore et faune" du titre, mais tant pis, j'aimais bien l'idée des soldats-poètes.

J'ai d'ailleurs trouvé lors de mes errances sur le net au sujet de l'album une interview du bonhomme sur son ressenti sur ses tribulations sur le web, où j'ai lu, je cite "Châteaux, monstres, boîtes de nuit…s’y découvrent pêle-mêle. J’ouvre l’accès de mondes utopiques, un pays des merveilles, où déambuler. Las, l’être humain se révèle seulement capable de recréer ce qu’il vit".  (Prenez pincettes et hypothétiques, allez savoir ce qui a été vraiment dit).

Et je me demande... certes nous sommes conditionnés par notre ressenti, nos humeurs et notre état d'esprit. Mais l'être humain est-il seulement capable de créer ce qu'il vit? Ne crée-t-il pas aussi autre chose que ce qu'il vit, aimerait ou redouterait vivre? Par exemple pourrait-il juste créer pour contrer l'ennui, sans but ou vécu précis, pour la beauté du geste, ou au contraire pour une multitude de raisons (si on est de ceux qui croient que rien n'est fortuit)? Après tout le pays des merveilles est peuplé d'étrange, de beau et surtout de redoutable et de laid.

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Commentaires
G
J'aime beaucoup la notion d'onde de Joe, c'est aussi ça le dessin.Ces instants ne sont pas toujours évidents à repérer, parfois on sent les ondes passer, et puis par la suite on se dit que l'idée était très bonne, mais le souvenir se délabre trop vite et on perd la précision de cette "onde".<br /> Parfois -très et trop rarement-, on arrive à prendre pleinement cette onde, à la retranscrire. Ces instants-là, sont jouissifs : le dessin découle tout seul, immédiatement beau et intègre.<br /> <br /> Sympathique discussion ,en effet.
L
Oui nous avons dévié du sujet initial en y mêlant notre univers personnel. Ce qui illustre tout à fait ton propos.Fichtre!
J
oui. moi aussi ja dérivais un peu =) en tous cas c'est une discussion interessante
L
J’allais te dire que ce qu’il y a de bien dans les espaces internetaires, c’est que même si ce que tu crées parait obtus, tout un chacun peut demander explication. Oui mais alors il faudrait que l’envie de demander soit là… et cette envie ne vient peut être pas d’une œuvre où tu n’as pas mis une part de toi. Et donc tu as probablement, sans doute, raison. Mmmh il faut que j’y réfléchisse.<br /> <br /> Et peut être ce que voulait dire William Sheller dans cet entretien (oui j’en reviens toujours à ce net et à cette interview) c’est que devant cet univers du possible et du merveilleux qu’offre le virtuel, on ne se retrouve, finalement qu’avec une impression de déjà-vu, ou du moins, avec le sentiment que ce n’est pas de là que l’on trouvera les portes d'Avalon.
J
completement d'accord avec toi pour ne pas oublier le destinataire et la notion de partage mais je me dis de plus en plus que l'artiste qui va le plus loin dans sa démarche est celui qui est plongé corps et âme dans son oeuvre et dans ce cas, il est parfois difficile de maintenir le lien entre son univers intérieur, et le monde exterieur... son but étant, je pense, donner une forme prehensible à cet univers intérieur, le partage va de soi puisque s'il n'y a pas ce mécanisme qui lui permet d'exprimer son oeuvre, son univers intérieur reste fermé comme l'dée de génie qui disparait quant on ouvre les yeux
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