En octobre j'ai été baignée d'un kharma du slip de la lecture. Pour dire mes déceptions du mois sont deux polars dont le fameux Millénium et on est d'accord pour dire qu'il y a pire comme navet.
Donc voici mon combo-sa-race-du-bonheur-littéraire d'octobre, présenté dans l'ordre de mes gribouilles. Tout d'abord The Gates de John Connolly.  C'est de saison avec Halloween, ça a un petit côté The Big Bang Theory version pour enfant et c'est bourré d'humour. J'avais déjà parlé de cet auteur ici. D'ailleurs si vous ne devez en lire qu'un de lui, choisissez plutôt Le livre des choses perdues. 
Ensuite, la pluie avant qu'elle tombe de Jonathan Coe. Sans doute mon bouquin du mois et même plus. J'aime beaucoup cet auteur dont j'ai lu la plupart des bouquins mais celui-ci est, avec la maison du sommeil, un de ses plus réussis.
Et pour finir, The Left Hand of God de Paul Hoffman. Bon ce roman n'est pas parfait, mais on est vite pris par l'histoire, qui prouve que même sans magie, dragon, sorcier ni vampire on peut écrire une bonne histoire fantastique. L'histoire est d'ailleurs noire, très, mais ça a l'air d'être en vogue dans les bouquins pour ados-mais-que-les-adultes-peuvent-lire-quand-même.

Bref sachant que je viens d'entamer le dernier Pratchett sorti in french, je ne suis pas à plaindre. May the book force be still with me this november, oyé!

Il y a aussi la version je-change-la-couche de mon bébé sur le siège d'à côté. Mais il n'y a pas de "prenez un suppo Odile" dans La cité de la peur.

Je me rappelle avoir vu ce concept sur un blog et avoir trouvé l'idée géniale. Un peu dans le genre des  livres du mois dans Je Bouquine.
Je venais de finir mon bouquin, et il me restait 25 min de train... Voici donc la première page de Kafka sur le rivage d'Haruki Murakami (je hoche la tête).

Ce qu'il y a de bien quand même avec la fin septembre, c'est la rentrée des séries ricaines. Comme je trépignais sévère au début du mois dernier j'ai farfouillé parmi l'offre existante et j'ai rajouté Mad Men à ma liste de must-continuer-to-regarder.

Mad Men c'est la poursuite de l'américane drime des années 60 de ses différents protagonistes hauts en couleur (mais surtout blancs). Don Draper tout d'abord, personnage central de la série, parti de rien qui court après son bonheur, surtout celui croisé sur son chemin avec un soutif rembourré, au risque de perdre tout ce qu'il a acquis. Peggy, en pleine construction de son rêve américain mais qui n'a pas les bonnes cartes en main, ni le bon sexe, jamais vraiment à sa place (mais les temps ont-ils vraiment changé depuis hmmmm). Et enfin Betty. Qui vit au milieu de la vie modèle vantée par son époque (ping! plein dans le mille) mais qui, loin d'en être youpi-bonheur, passe ses journées à regarder sa vie s'écouler. Bien sûr d'autres personnages peuplent la série mais c'est bon on ne va pas tout détailler non plus (c'est un blog de gribouillis ici à la base diantrecouille).

Bon je ne trouve pas l'histoire mirobolante  mais ce n'est pas plus mal une série sans grand rebondissements et je pense que c'est plus l'atmosphère elle-même de la série qui accroche, l'esthétique qui fait fidèle au fil des saisons, ooooh comme j'aimerais avoir la classe de Betty ou porter les courbes joyeuses comme Joan. Par contre, comme d'hab de ce que j'ai pu en entendre, la VF est un peu dégueu quand même.

Et puisque le rétro est à la mode, j'ai hâte de voir ce que donnera Boardwalk Empire.