Les jeunes années d'une reine.
En temps de crise quand tout va mal toussa, on a tendance à se réfugier
dans le c’était mieux avant, au temps que l’on n’a pas connu et ou on lavait
plus blanc que blanc. C’est pourquoi les films et séries télés madinfrance foisonnent d’histoires de
monsieur m’dame tout le monde pendant la der des der ou la seconde guerre
mondiale ; tandis que nos voisins grand-bretons se coltinent des épopées
en robes bel empire, sauce Jane Austen et soupçon de sel shakespearien. Chacun son
trip hein.
(Enfin ceci dit n’ayant pas la télé, je me base sur les programmes vus
sur la feuille de chou gratos du matin donc je puis me tromper dans mes
généralités).
Passons. Histoire de faire le mouton, et aussi parce qu’hormis le plus
blanc que blanc du terroir, j’aime aussi les vieilles épopées capes et d’épées.
Bref j’ai commencé à me mater (le terme est juste je pense) la série « the
Tudors ». Bon j’avoue avoir un peu de mal à rentrer dedans, la limitation
en streaming au 2/3 de l’épisode n’aide en rien je pense. Les Tudors donc,
raconte la jeunesse batifole
et un peu politique d’Henri VIII. C’est superbe, paysage et costumes et
décolletés. Je ne trouve pas forcément le jeu d’acteur excellent, les dames
ayant le rictus facile, les hommes facilement énervés ou également le rictus au
garde à vous (wé ca complote pas mal entre deux galipettes). Pas mieux en ce qui concerne Jonathan-Henrhys-Meyers
VIII : j’ai l’impression
que tel l’acteur Peterjacksonesque de Frodo, le jeune homme joue sur ses
yeux globuleux (qu’il a joli d’ailleurs) et ses lèvres charnues (idem). C’est
marrant parce que dans Match Point, ou il joue également, ca ne m’avait pas tant frappé ce gameplay yeux-boubouche.
Donc je vais persévérer en espérant que le scénar s’étoffe ou je risque de ne
pas aller au delà de la 1ere saison.