Edit: et allez voir Guillaum qui a dégoté un petit jeu super: "today I die", on dirait pas vu le titre mais ce lien a illuminé cette dernière demi-heure!

Héhé mes premières (mais pas du tout dernières-oh non) cerises de l'années furent espagnoles, et drôlement bonnes!

J'ai du mal à me tenir au courant avec l'actualité musicale. En glanant ca et là (et surtout en découvrant des music box sur des blogs) j'ai découvert Alela Diane et ai eu l'impression d'entendre Dido chanter du Cat Power, du moins pour ce titre white as diamonds, et puis aussi Amiina dont j'ai mis le titre ... en titre du message et que j'ai auto-nommé chanson de la pluie, et qui est bien sympa en fond sonore.

J'étais partie gribouiller mon humeur morose sur toshop. Et puis sur l'écran (ben wé ceci est toujours un blog made in tablette) la damoiselle (wé je suis monothématique du gribouilli moi) avait un petit côté laitière ou même Heidi  (restons hype et alpages). Et au final mon dessin (pas fini) m'a rappelé les illustrations (que je n'aime pas) de Dave McKean pour The Graveyard Book (que j'ai bien aimé) de Neil Gaiman. Comme quoi, on est influencé bien plus souvent par ce qu'on a vu que l'on pourrait le croire.

Edit: mots-clefs du jour d'internaute tombant céans: "allergie aux quenelles". Héhé j'vous l'avais bien dit que c'était pas bon ce truc!

Avec les beaux jours, fleurissent de nouvelles espèces dans les rues et ruelles. Des Jeunes Garçons en-voie-d'enterrement avec le costume qui va avec, des gothic lolitas pas très réussies et des darth nénettes qui ne s'assument pas et reluquent avec envie mes habits, noirs certes, mais passe-partout.
Bref, il faut en profiter, car avec l'été ces créatures se fanent (de sueur: va porter un costume de lapin rose par 30 degrès toi) et se font tout de suite plus rares.

Et puis sinon:

héhé!

Ces derniers jours je me suis perdue dans les méandres d'un petit livre simple et merveilleux, du genre de ceux qui, tout en gardant un pied dans le réel, vous embarquent dans les contes et légendes de votre enfance.
The Book of Lost Things de John Connolly débute avec un petit garçon qui a perdu sa mère et qui  se réfugie dans les livres. La frontière entre ceux-ci et le monde réel va se faire plus fragile et le jeune héros va se retrouver embarqué dans un autre univers, habité par les êtres fantastiques qui normalement restent bien sagement dans les livres de son étagère, et gouverné par un roi effacé dont le peu de pouvoir réside désormais dans un livre, The Book of Lost Things.
Une pincée de fantastique, un retour dans les vieux contes et une belle écriture: voilà pour moi, la recette parfaite pour se perdre avec délice quelques heures dans un autre univers!

(oui enfin bon quand j'écris-je me cite- "jamais", je fais sans doute de certains cas une généralité hein)